Rwanda-Santé: Vers les cliniques numériques

Rwanda-Santé: Vers les cliniques numériques

Le gouvernement Rwandais s’apprête à adopter des cliniques numériques. Il s’agit des établissements de santé virtuels qui utilisent la technologie numérique pour fournir des services médicaux à distance. Ceci pour faire face à l’effectif limité du personnel médical.

Selon Kigali Today, le ministre de la santé, Dr Sabin Nsanzimana, a souligné qu’il est urgent de remédier au manque du personnel de santé suffisant. Il a affirmé que les cliniques numériques offrent une solution viable pour combler cette lacune.

” Les cliniques numériques offrent une solution viable pour combler cette lacune en permettant aux spécialistes de consulter et de traiter les patients à distance. Grâce à la technologie, ce petit nombre de professionnels de santé peut recevoir le soutien virtuel de spécialistes, ce qui leur permet de prendre en charge plus de patients de manière efficace,” a déclaré Dr Nsazimana.

Il a également montré le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans l’amélioration des services de santé. Les outils alimentés par l’IA peuvent analyser les images médicales pour détecter les maladies, ce qui améliore considérablement l’accès aux diagnostics dans les zones reculées.

Actuellement, l’OMS recommande 4 professionnels de la santé pour 1.000 patients, alors que le Rwanda n’en compte actuellement qu’un pour 1.000. Le ministère rwandais de la santé affirme que le Rwanda doit quadrupler le nombre des professionnels de santé pour répondre aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon le ministère rwandais de la santé, l’adoption des cliniques numériques constitue une autre solution pour faire face au nombre limité du personnel de santé.

Actuellement, le Rwanda vise à devenir le quatrième pays africain à atteindre le ratio de travailleurs de la santé recommandé par l’OMS. Ceci après l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie.

Cependant, le Rwanda est toujours confronté à des défis découlant du génocide de 1994 contre les Tutsi, qui a entraîné la perte de 80 % de son personnel de santé. Certains par des assassinats, et d’autres par des répercussions juridiques.

Ufitinema Aime Gerard

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